24 janvier 2017 -IAM
Jean-Louis Richard, Senior Financial Analyst
Après un été qualifié de « très calme », la fin de l’année s’est révélée plus mouvementée. La montée dans les sondages de Donald Trump, puis sa victoire électorale aux Etats-Unis, ont alimenté une baisse des actions, suivie d’un rebond vigoureux à partir de novembre. Son programme de relance budgétaire devrait, d’une part soutenir l’activité et, d’autre part, augmenter le recours à la dette publique. Cela devrait pousser les taux vers le haut.
Ces perspectives ont été finalement perçues comme positives pour les actions, en particulier pour les financières et les cycliques. Le marché suisse des actions, mieux pourvu en défensives qu’en cycliques, a sous-performé les autres grandes places. Le SPI, l’indice large de la bourse suisse, s’est néanmoins apprécié de +0.9% sur le trimestre. En 2016, les actions suisses sont restées dans le rouge avec une baisse de -1.4%.
La perspective de taux d’intérêt plus élevés a naturellement pesé sur les obligations. En Suisse, leur indice de référence a perdu -3.2% au quatrième trimestre. Pour l’ensemble de l’année, cet indice s’est légèrement tassé pour un rendement très maigre, mais positif, de 0.2%.
