Challenge Mallorca – Matteo Pelucchi «J’ai pris la roue de Greipel car il avait tout son train à disposition»

01 février 2015

IAM Cycling

Trofeo Palma 2015

La pluie, le vent  et le froid n’ont pas empêché IAM Cycling de sabrer une nouvelle fois le champagne aux Îles Baléares. Lors de la dernière journée du Playa de Palma Challenge Cyclista Mallorca réservée en principe aux sprinters, Matteo Pelucchi s’est imposé pour la seconde fois après avoir triomphé jeudi. Le sprinter de l’équipe professionnelle suisse a imposé sa pointe de vitesse à André Greipel (Lotto-Soudal) et Ben Swift (Sky).

Trofeo Palma 2015

A l’heure des compliments, Rubens Bertogliati, le directeur sportif de IAM Cycling, ne s’est pas montré le moins surpris.

Trofeo Palma 2015

«J’ai vu un nouveau Matteo lors de ces courses. Son travail hivernal s’est révélé payant. Aujourd’hui, il a réussi à passer la dernière bosse sans le moindre problème avec le groupe. Ses progrès sont évidents même si nous le verrons jamais s’illustrer dans des étapes de haute montagne. Mais il a passé un cap susceptible de lui permettre de finir un tour de trois semaines et surtout de finir le travail au terme d’une journée usante pour les organismes.»

Trofeo Palma 2015

Très heureux pour son protégé, Rubens Bertogliati est revenu sur les circonstances de la course. «Il a fallu serrer les dents car il faisait froid, il pleuvait et il y avait du vent. Cela n’a pas empêché Sondre Holst Enger, Simon Pellaud et surtout Aleksejs Saramotins d’amener Matteo dans les roues du train formé par les Sky. Et lors du sprint, Matteo est parvenu à sortir son épingle du jeu. C’est important car à l’avenir, nul doute que tous ses coéquipiers lui feront encore plus confiance et se mettront à la planche sans arrière-pensée.»

Juste après la cérémonie protocolaire et avant de prendre l’avion pour revenir sur le continent, Matteo Pelucchi a gardé le triomphe modeste.

«Le travail de résistance effectué durant cet hiver a payé. Je me suis senti à l’aise dans le col de 3e catégorie. En fait, j’ai plus souffert du froid et du vent que des bosses. Un moment donné, j’en suis même venu à penser à abandonner. Dans le final, j’ai constaté que tout le monde était à la même enseigne. Alors je me suis motivé pour la gagne. Pellaud, Holst Enger m’ont facilité la vie dans les derniers kilomètres puis Saramotins est entré en jeu pour me ramener dans les premières positions juste après le dernier virage. Ensuite j’ai pris la roue de Greipel car il avait tout son train à disposition et j’étais convaincu de pouvoir jouer la gagne. J’ai vraiment pris un grand plaisir à gagner une seconde fois mais il est aussi très important de relever le mérite de toute l’équipe. Les mecs ont su m’encourager et m’aider dans les moments pénibles de cette journée.»

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