Giro d’Italia – Heinrich Haussler «C’est mon premier Giro et je peux vous dire qu’il n’y a pas photo au niveau de la difficulté en comparaison du Tour de France»

25 mai 2015

IAM Cycling

Giro d'Italia 2015

Le soleil et la douceur ont présidé à la seconde journée de repos du Giro d’Italia. Réduite à sept coureurs après l’abandon de Stef Clement, IAM Cycling s’est préparée de la meilleure des façons en vue d’une dernière ligne droite pour le moins gratinée. Le passage des Dolomites et des Alpes avant d’arriver à Milan mobilisera les dernières sources d’énergie de coureurs déjà passablement usés par plus de deux semaines de course. La sortie d’entraînement a varié selon les envies et les ambitions des uns et des autres.

Giro d'Italia 2015

Paré de son magnifique maillot de champion d’Australie, Heinrich Haussler s’est imposé une sortie de deux heures avant d’expliquer son objectif de la semaine. «J’ai choisi de rouler deux bonnes heures car nous sommes à la veille de ce qui sera probablement l’étape la plus dure de ces trois semaines. Avec le Tonale, le Mortirolo et les deux montées sur Aprica, il y aura de quoi faire. Alors si je ne fais rien ou presque, mon corps ne supportera pas la charge de travail exigée pour arriver dans les délais. D’ici la fin du Giro, nous n’aurons pas beaucoup d’occasions de nous mettre en évidence. Les sprinters et puncheurs pensent déjà au dernier sprint de Milan. Après je me réjouis de couper un peu afin de m’occuper de nos jumeaux avec ma compagne.»

Giro d'Italia 2015

Venu découvrir comme la grande majorité des coureurs de l’équipe professionnelle suisse, le premier grand tour de la saison, Heinrich Haussler n’a pas réussi à trouver une ouverture lors des deux premières semaines. «Je suis arrivé sur le Giro sans à priori. J’avais envie de montrer le maillot mais j’étais loin de penser à rencontrer un tel niveau. Nous avons vraiment bagarré tous les jours et sur toutes les étapes.»

«C’est mon premier Giro et je peux vous dire qu’il n’y a pas photo au niveau de la difficulté en comparaison du Tour de France. Bon il est vrai que la première semaine s’est résumée à la lutte pour la suprématie entre les Astana et Tinkoff-Saxo et que nous n’avions pas notre mot à dire. Nous avons aussi, tous ou presque, été pris dans la chute de l’étape initiale et il n’était pas évident de récupérer compte tenu du rythme imposé. Ensuite, je suis tombé malade lors de la première journée de repos et là encore j’ai dû serrer les dents pour finir dans les temps. Maintenant, je suis revenu à un bon niveau mais cela ne suffira pas dans les sévères pourcentages du Mortirolo ou du col de la Finestre sans parler des autres ascensions dont je ne connais pas le nom. Reste que la saison est encore longue et que, même si je ne serai pas au départ du Tour de France, je compte bien m’illustrer sur d’autres courses.»

Loading...