La Flèche Brabançonne dans le viseur de David Tanner

LE CRI DU CŒUR

«Avec l’Amstel Gold Race, la Flèche Brabançonne constitue ma course préférée depuis mon arrivée dans le peloton des professionnels» admet d’emblée David Tanner. «Le parcours me plaît beaucoup. J’aime ces bosses destinées aux puncheurs. Dès que cela monte plus de dix minutes, je suis limite.»

L’EXPLICATION

L’Australien de 31 ans a préparé ses rendez-vous avec soin. «Notre manager Rik Verbrugghe s’est chargé de modifier quelque peu mon programme cette saison. Afin d’être le plus performant possible à La Flèche Brabançonne et à l’Amstel, j’ai choisi d’effectuer un stage en altitude au mois de mars en Sierra Nevada avant de retrouver le rythme de la compétition au Tour du Pays Basque.»

L’ANALYSE

«En 2015, lors de la dernière édition, j’ai commis une seule erreur lors de notre échappée avec Ben Hermans (BMC), vainqueur en solitaire. Je me suis rendu à moins de 2 km de l’arrivée et c’est un peu l’histoire de ma vie. Il ne m’a jamais manqué grand chose pour signer un succès de prestige. J’aimerais bien inverser la tendance.»

LE SOUVENIR

Dries Devenyns avait participé au sprint du petit groupe de favoris arrivés sur les talons du vainqueur du jour. Encore diminué par sa maladie lors du Tour des Flandres, le coureur flamand de IAM Cycling, 10e en 2015, espère être en mesure de jouer encore la gagne.

LE MENU DU JOUR

Des pavés, des routes étroites et pas moins de 26 «talus» sont programmés tout au long des 205,3 km d’une course où les Peter Sagan, Philippe Gilbert et autre Sylvain Chavanel se sont déjà imposés en… puncheur.

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