25 août 2016
IAM Cycling
LE CRI DU COEUR
De Mathias Frank. «J’ai vraiment cru à la victoire et je vais encore tenter ma chance.»
L’EXPLICATION
De Mathias Frank encore. «Nous avions imaginé que l’échappée irait au bout. Et il ne s’en est pas fallu de beaucoup pour que je réussisse. J’avais de bonnes sensations. Quand je suis parti seul, j’ai vraiment tout donné. Le problème c’est que le peloton s’est morcelé et mes poursuivants ont pédalé plus vite que moi. Dans ces conditions, il était impossible d’arriver au bout. Même s’il y a un sentiment de déception au final, je suis confiant pour la suite. J’ai bien l’intention de trouver l’ouverture car je suis venu ici non pas pour le général mais pour gagner une étape.»
LE COUP DE GUEULE
De Marcel Wyss. «La moto de télévision a grandement facilité la tâche des poursuivants. Durant toute l’étape, elle est positionnée à seulement quelque mètres des premiers coureurs et ils peuvent profiter de l’aspiration. Mais ce n’est pas une nouveauté, reste que ce n’est pas normal et défavorise les attaquants.»
LE FAIT DU JOUR
La longue échappée de Mathias Frank, finalement bon 7e, au cours d’une étape où les mètres de plat n’étaient pas légion. Parti tout seul à 17 km du but, le leader de IAM Cycling a vu Simon Yates (Orica BikeExchange) revenir sur lui à moins de 4 km du but et le lâcher irrémédiablement.
LA METEO
Avec un soleil de plomb, le mercure est monté jusqu’à 34 degrés. Du coup, tous les coureurs ont consommé un maximum de bidons tout en se rafraichissant avec des bouts de bas nylon remplis de glaçons.
L’ORGANISATEUR
Responsable technique du parcours, Fernando Escartin, accompagné de son adjoint Kiko Garcia, sont passés vers tous les directeurs sportifs avant le départ pour présenter leurs excuses suite à la chute de coureurs provoquée, mercredi, dans le final, par un poteau de fer non signalé sur la chaussée.
L’ANALYSE
D’Eddy Seigneur, directeur sportif de IAM Cycling, en compagnie de Marcello Albasini et Mario Chiesa. «Il a manqué peu de choses à Mathias Frank pour signer l’exploit et permettre à l’équipe d’atteindre son objectif sur cette Vuelta. Notre leader s’est battu jusqu’au bout et a parfaitement mis en uvre le scénario imaginé lors du briefing d’avant-course. Qui ne tente rien n’a rien et là il s’en fallu d’une vingtaine de secondes.»
LE MENU DU JOUR
Une fois de plus, les portions planes ne seront pas nombreuses sur les 158,5 km prévus pour meubler la 7e étape menant à Puebla de Sanabria. Avec trois cols de 3e catégorie, les baroudeurs trouveront encore de quoi faire.
Race Pictures – BettiniPhoto
