Le point avec Jonathan Fumeaux « je me suis très vite senti à l’aise »

11 mars 2013

IAM Cycling

La pluie de la Toscane ne douche pas son enthousiasme. Devenu professionnel grâce à l’arrivée d’IAM Cycling dans le peloton des équipes continentales, Jonathan Fumeaux (25 ans) continue son dur apprentissage. Ce qui n’empêche pas le néo-pro valaisan d’apprécier sa nouvelle vie. Après ses grands début dans les Tour du Qatar et d’Oman, l’ex-coureur de Personal-Jakroo a enchaîné avec des courses en Italie et un stage de 4 jours débuté la semaine dernière sur les routes toscanes sous la direction de Marcello Albasini, directeur sportif et entraîneur au sein d’IAM Cycling.

Jonathan Fumeaux, parlez-nous d’abord de vos premiers jours de course sous vos nouvelles couleurs?

Je me suis tout de suite retrouvé dans le vif du sujet au Qatar. Et dans des conditions (vent, bordures) que je n’apprécie pas particulièrement. Ensuite j’ai enchaîné avec le Tour d’Oman où j’ai pu me mettre au service de Johann Tschopp dans les bosses. Je me suis bien habitué au chaud (28°). En revanche, j’ai plus souffert lors de notre retour au pays pour m’adapter au froid.

L’intégration au sein de l’équipe s’est-elle bien passée?

Je n’ai pas connu le moindre problème. Je me suis très vite senti à l’aise et les plus anciens m’ont aidé à prendre mes marques. J’étais un peu impressionné de côtoyer les Contador, Froome, Evans, Nibali, etc. Sans être prétentieux, il ne faut pas faire de complexe sans quoi progresser devient difficile.  

Quelle est la plus grande différence entre les  courses des moins de 23 ans et celles des professionnels?

Ca roule plus vite. C’est la grosse différence que je ressens. Au GP de Camaiore, nous étions à bloc toute la journée et il m’a manqué 10 mètres pour basculer avec les meilleurs. C’est à la fois frustrant mais aussi encourageant car cela me permet de mesurer le chemin restant à faire pour être devant. Chez les pros, la différence de niveau est moindre entre les cinquante meilleurs.

Comment comptez-vous progresser?

Je dois améliorer ma récupération. Un jour de moins bien ne pardonne pas chez les pros. Parlez-nous de votre stage en Toscane? Sous la direction de Marcello Albasini, nous avons effectué des sorties plus ou moins longues avec des exercices d’endurance mais aussi des intensités et des simulations de course.  L’arrivée du mauvais temps est venu raccourcir nos dernières sorties mais nous avons compensé avec des exercices de gainage et de musculation selon la méthode Fustra.

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