21 avril 2016
IAM Cycling
LE DEFI
«Il faut s’économiser au maximum durant les 180 premiers kilomètres» avoue Stefan Denifl à l’heure d’évoquer son énième rendez-vous avec La Doyenne. «Le challenge constitue à être devant dans la côte de Wanne. Et tout reste possible en abordant la côte de la Redoute bien placé.»
L’EXPLICATION
Stefan Denifl a bien digéré ses quatre échappées successives représentant la bagatelle de 385 km lors du Tour du Pays Basque. La perte du maillot de meilleur grimpeur pour 2 points est digérée. «J’ai tout donné pour garder cette tunique distinctive. Je m’en suis voulu sur le moment. Mais c’est la dure loi du sport et ce jour-là Diego Rosa a effectué un sacré numéro. Je suis rentré avec le sentiment du devoir accompli mais surtout le plein de confiance. Pour la tête et le moral, il n’y avait rien de mieux.»
L’INFO
«Les classiques ardennaises sont plus adaptées à mes qualités» a confié Stefan Denifl. «Tant lors de La Flèche Wallonne que de Liège-Bastogne-Liège, les grimpeurs sont confrontés à des bosses de 3-4 km. Lors des classiques flamandes avec des efforts sur un peu plus de 1000 mètres, les puncheurs ont trouvé leur terrain de prédilection. Alors nous espérons prendre notre revanche car je ne suis pas le seul à attendre ces courses.»
LE SOUVENIR
Stefan Denifl avait crevé l’écran le 27 avril 2014 lors de Liège-Bastogne-Liège. Et l’Autrichien est prêt à remettre l’ouvrage sur le métier dimanche prochain. «J’avais des jambes de feu et j’étais parti seul à l’attaque dans la côté de Saint-Nicolas. Mais je n’avais pas réussi à tenir finissant au 20e rang. Si je suis bien placé une nouvelle fois, je tenterai encore ma chance.»
L’ABSENT
Stef Clement. Prévu autant pour La Flèche Wallonne que pour La Doyenne et finalement le Tour de Romandie, le Néerlandais de l’unique équipe suisse du World Tour est appelé à prendre son mal en patience suite à sa fracture de la clavicule droite consécutive à une chute lors de l’Amstel Gold Race.
LE FAVORI
Alejandro Valverde. Vainqueur en 2006, 2008 et 2015 mais aussi dimanche passé du Tour de Castille e Leon, l’Espagnol de la Movistar, déjà sera encore une fois l’homme à battre sur les routes menant à Liège.
LE MENU DU JOUR
Les coureurs engagés devront parcourir 253 km et franchir pas moins de 10 côtes représentant un dénivelé positif avoisinant les 4500 mètres soit l’équivalent d’une étape de montagne d’un grand tour de 3 semaines.
LINE-UP Liège-Bastogne-Liège
Race Pictures – BettiniPhoto
