13 février 2014
IAM Cycling
Battu à chaque fois par Tom Boonen depuis le début du Tour du Qatar, André Greipel (Lotto Belisol) a remis les pendules à l’heure. Le champion d’Allemagne sur route s’est imposé au terme d’un sprint massif. Matteo Pelucchi a trouvé les moyens de signer une belle 5e place malgré quelques problèmes connus par les coureurs de IAM Cycling pour le placer idéalement.
Des difficultés que Marcel Aregger (23 ans) s’est chargé de reconnaître à l’heure de l’interview.
«Matteo a réussi une belle performance si l’on considère que nous n’avons pas réussi à préparer ce sprint idéalement. Nous n’étions pas tous présents devant dans le final. Il n’a pu compter que sur Heinrich Haussler et Sébastien Hinault.
Pourtant, aujourd’hui, l’étape était plus facile que celle de la veille. Omega Pharma-Quickstep a contrôlé la course en roulant à une vitesse bien moindre que celle connue 24 heures plus tôt. En réalisant une moyenne de 56,3 km/h sur 135 km, j’ai établi un joli record personnel. Heureusement, cela ne s’est pas reproduit mais j’avais quand même des jambes un peu lourdes.»
A l’heure d’entamer sa 2e saison chez les pros, Marcel Aregger reconnaît que tout n’est pas simple.
«J’ai beaucoup appris au Qatar notamment avec le vent. Ce dernier n’arrête pas de souffler. Lors de la première étape, j’ai bien failli me retrouver hors-délais faute d’être resté au sein du peloton en raison d’une chute. Les expériences vont me servir durant le reste de ma carrière et, bien sûr, pour les course en Europe.» Le jeune espoir alémanique prolongera encore une dizaine de jours suite à son engagement dans le Tour d’Oman. «Je me réjouis. J’ai bien travaillé durant cet hiver. Et je ne vais pas souffrir après cette première échéance. Après trois jours de récupération, je serai prêt à encore jouer le porteur d’eau pour mes coéquipiers dans des étapes plus vallonnées.»
