01 juin 2015
IAM Cycling
Avec deux semaines au sommet du col de La Bernina à 2300 mètres pour des entraînements en Engadine et Valteline suivies de quatre jours dans les Pyrénées, Mathias Frank et ses coéquipiers Jarlinson Pantano, Marcel Wyss ne sont pas restés derrière le petit écran pour regarder les bonnes performances de IAM Cycling au Giro d’Italia et au Baloise Belgium Tour.
Entraîneur et directeur sportif de l’équipe professionnelle suisse, Marcello Albasini a commenté en termes élogieux le travail des coureurs durant cette longue période allant du 11 au 28 mai. «Je suis très content de ce stage mais aussi des reconnaissances effectuées dans Les Pyrénées. Nous avons eu beaucoup de chance avec le temps aussi bien en Suisse qu’en France. Quand la neige s’est invitée à La Bernina, nous avons prévu les jours de repos mais aussi roulé du côté de Tirano où la température était agréable.»
«J’ai vu de très bonnes choses. Tout était parfaitement organisé y compris le voyage en avion privé pour Pau qui nous a permis de gagner une douzaine d’heures de route. Les reconnaissances des étapes menant à La Pierre-Saint-Martin, à la Vallée de Saint-Savin au Plateau de Beille étaient nécessaires. Nous avons tiré plein d’enseignements non seulement des ascensions sur des revêtements ne rendant pas mais aussi des descentes techniques sur des routes étroites.»
Leader de IAM Cycling pour le Tour de France qui est son objectif de la saison, Mathias Frank, lui aussi, a apprécié tant le stage en altitude que les reconnaissances. «Nous nous sommes entraînés de manière optimale dans une excellente atmosphère à La Bernina. Et tout s’est enchaîné pour le mieux avec un déplacement en avion privé qui nous a permis d’économiser de la fatigue et une longue route. J’ai pu découvrir les cols des Pyrénées prévus pour le Tour de France 2015 dans des conditions optimales. Comme je ne suis jamais arrivé aussi loin dans La Grande Boucle en raison de mes abandons, c’était une première. J’ai pu prendre mes repères et découvrir les moments-clés de ce millésime. Le début de l’ascension vers La Pierre-Saint-Martin, par exemple, est vraiment raide et difficile. Mais pour moi l’étape-reine de ce Tour de France sera sans conteste celle menant au Plateau de Beille avec les franchissements successifs du Portet d’Aspet, du col de la Core et du Port de Lers avant l’ascension finale. J’espère que je me sentirai aussi bien que maintenant car la forme est enfin là.»