Paris-Roubaix – l’Enfer du Nord, côté mécanos

06 avril 2013

IAM Cycling

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A l’heure où les cyclistes professionnels reçoivent, bien au chaud dans leurs chambres, les soins préventifs en vue de Paris-Roubaix, les mécanos de IAM Cycling chouchoutent au froid de belles machines prêtes à endurer le martyr sur les pavés de l’Enfer du Nord.

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Le passage de 27 secteurs pavés nécessitent des adaptations et réglages différents.

Sur le parking de l’hôtel, sous l’œil parfois intéressé des chasseurs d’autographes, Jonathan Fazan, Christian Blanchard et Julien Lienard ne chôment pas.

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Pour préparer un vélo de Paris-Roubaix dans les règles de l’art, il faut, selon Christian Blanchard,  rajouter «une bonne demi-heure de travail aux 25-27 minutes nécessaires à l’entretien normal qui passe par le contrôle, le nettoyage et l’entretien de la machine».

Julien Lienard explique les raisons du changement opéré au niveau des plateaux.

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«Si nous ne touchons pas à la cassette (les pignons arrière) nous changeons, en revanche, le petit plateau. Nous en mettons un de 44 ou 46 dents au lieu du 39 à côté du 53. Cela permet aux coureurs d’obtenir une meilleure ligne de chaîne et, en cas de vent défavorable sur les pavés, d’être plus souple au niveau du rythme de pédalage en enlevant une ou deux dents.»

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L’autre changement important, selon Jonathan Fazan, intervient au niveau des boyaux «où la section passe de 23 à 27 mm».

«L’augmentation du diamètre du boyau assure plus de confort, de souplesse aux coureurs grâce à l’absorption des chocs reçus au passage des pavés. Et nous les gonflons aussi sensiblement moins puisque la pression des pneus, demandée de manière individuelle par les coureurs, varie entre 4,5 et 5,5 bars au lieu des 8 bars habituels pour les autres courses de la saison.»

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Christian Blanchard insiste aussi sur d’autres détails plus personnels. «Les tiges de selle sont aussi changées en fonction des coureurs. Elles peuvent procurer plus de confort en raison d’une plus grande souplesse. Et certains coureurs nous demandent de mettre des petits coussins de gel sous la guidoline. En revanche, aucun des gars ne nous a demandé de mettre, comme cela peut aussi se faire une double couche de guidoline sur le guidon.»

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