23 janvier 2015
IAM Cycling
«Les jambes sont bonnes et une fois de plus il ne m’a pas manqué grand chose. Mais les sprints comme le cyclisme ne seront jamais des sciences exactes. Dimanche, j’ai encore une bonne chance de gagner.»
Heinrich Haussler, bon 4e du sprint massif de la 4e étape du Santos Tour Down Under gagné par Steele Von Hoff (UniSA), ne baisse pas les bras à deux jours du terme de la première épreuve inscrite au calendrier du World Tour. Même si le champion d’Australie ne jouera pas la gagne d’un classement général toujours emmené par Rohan Dennis (BMC). Avant de rentrer à vélo à son hôtel en compagnie de ses coéquipiers, le puncheur de IAM Cycling s’est félicité du gros travail effectué en sa faveur.
«J’aimerais vraiment les remercier car ils ont encore une fois tout fait pour me placer en position idéale. Le sprint était vraiment très tactique avec un vent de dos et une légère descente. Après avoir suivi Roger Kluge, je me suis mis dans la roue de Meersman sur la droite mais les autres ont réussi à nous déborder par la gauche. Une fois cela va quand même le faire.»
Des propos confirmés par Kjell Carlström, son directeur sportif, qui a insisté sur la valeur des coureurs engagés.
«Dans ce genre d’arrivée, il faut une part de chance car tous les gars sont très proches. Le niveau du World Tour est vraiment élevé. Nous avons encore tout misé sur Heino et les gars se sont vraiment mis à la planche dans le final. Il était difficile de faire mieux car nous avons effectué le maximum. Au vu de la configuration de l’arrivée prévue en légère descente, nous en sommes même venus à monter un grand plateau de 55 dents.»
Très actif dans l’ultime bosse à 2 km de l’arrivée, Martin Elmiger a parlé de l’état d’esprit régnant au sein du groupe.
«Ca se passe très bien depuis le début de l’épreuve. Nous sommes solidaires et constituons une vraie équipe. Il suffit de voir ce que nous avons effectué aujourd’hui pour amener Heino en bonne position dans ce final. Les conditions sont vraiment top avec une température de 25 degrés et heureusement personne d’entre nous ne figurait dans la grosse chute survenue à 300 mètres de la ligne.»
