Tour de Croatie – Sondre Holst Enger «Cette victoire, un savant mélange de tactique et d’explosivité »

LE FAIT DU JOUR

La victoire de Sondre Holst Enger. En costaud. Le sprinteur s’est imposé tout en puissance sur la sixième et dernière étape du Tour de Croatie. «La montée finale était abrupte» décrit le jeune norvégien. «Je suis un coureur explosif. Cette pente, il fallait que je m’en serve comme d’un atout. Je devais attendre le dernier moment pour produire mon effort. Cette victoire, c’est un savant mélange de tactique et d’explosivité. Heureusement, j’ai été très bien entouré par mes coéquipiers pendant la journée. C’est ce qui m’a permis d’arriver relativement frais au pied de la dernière bosse».

L’ANALYSE

«Nous avons pris le parti de travailler pour Sondre Holst Enger» explique Lionel Marie, directeur sportif aux côtés d’Eddy Seigneur. «Le final était exigeant avec une bosse de 700m pavés et des rampes à 10%. Nous savions que ce type de terrain pouvait lui être favorable. Sondre est un coureur de circuit. C’est un jeune homme qui a énormément de qualités et il l’a encore prouvé. Sa victoire, c’est du costaud. Il est sorti au pied de la bosse et a rattrapé Edward Theuns. Sondre ne s’est pas laissé intimider par le coureur de Trek».

LES COACHS

Leigh Howard et Jonas Van Genechten. Mués en capitaines de route, les sprinteurs de IAM Cycling ont parfaitement épaulé leur leader désigné. «Ils m’ont protégé et sont restés avec moi pendant toute l’étape» confie le vainqueur du jour. «Ils me donnaient des conseils pour économiser des forces. A l’entrée du circuit final, Leigh m’a dit de rester dans les premières positions pour ne pas me faire piéger».

LE CHIFFRE

5 – C’est le nombre de victoires pour IAM Cycling cette saison. Le succès de Sondre Holst Enger met fin après deux mois et dix jours de disette pour la formation professionnelle suisse. Le dernier bouquet avait été ramené par Leigh Howard sur la Clasica Almeria.

LE BILAN

«Les garçons se sont donnés à 1000% pendant toute la semaine» déclare le DS français Lionel Marie. «Ca c’est indéniable. Ils ont été consciencieux et se sont investis dans leur travail pour le collectif. Pirmin Lang, Marcel Aregger, Simon Pellaud et Jonathan Fumeaux ont parfaitement rempli leur rôle d’équipiers. Mais pour être vraiment performants sur les sprints massifs, il manquait deux wagons d’expérience pour lancer le train de Matteo Pelucchi. Ce paramètre est à prendre en compte pour aborder sereinement le Giro».

Pictures – BettiniPhoto