Tour du Portugal – Marcel Wyss: «Je suis monté à mon rythme»

«Je suis monté à mon rythme. Il n’y avait que ça à faire car les Portugais sont montés comme des avions. Malheureusement, je n’ai pas pu les tenir comme espéré. J’étais perclus de crampes dans les 5 derniers kilomètres.»

Avant d’aller prendre une douche réparatrice, Marcel Wyss parle sans détour des moments difficiles connu dans l’étape-reine du Tour du Portugal arrivée au sommet de Alto da Torre.

«Il y avait la chaleur en plus de deux cols de première catégorie avant l’ascension finale. Je me suis accroché même si nous avons roulé à une moyenne de 33 km/h. Une dixième place à 1’13’’ du vainqueur ce n’est pas trop mal compte tenu de mes problèmes rencontrés dans le final. Et j’ai gagné une place au général (8^e à 2’02’’) mais viser le podium final sera quand même compliqué. Demain dans le contre-la-montre de 31 km, il va me falloir enclencher le turbo.»

Kjell Carlström, l’un des directeurs sportifs de IAM Cycling, tire un bilan satisfaisant au terme d’une journée marquée par la victoire de l’Espagnol Gustavo Veloso (OFM) et de la prise du pouvoir du Portugais Rui Sousa (Efapel).

«Aujourd’hui, c’était vraiment la difficulté supérieure mais nous avons tenu le coup.» La seule équipe professionnelle suisse est parvenue à protéger et aider son leader de la meilleure des façons. Aleksejs Saramotins a pris l’échappée évitant à ses coéquipiers de se mettre à la planche. Et au bénéfice d’une des descentes du dernier col  de 1^re catégorie, Reto Hollenstein et Patrick Schelling sont parvenus à revenir sur les favoris et à donner des bidons à leur chef de file. Et Kjell Carlström n’a pas enterré Marcel Wyss en évoquant le chrono. «Si Marcel a bien récupéré et se trouve dans un super-jour je veux croire en ses chances. Le parcours de l’étape de vérité est tout sauf simple avec une succession de montées et descentes. C’est vraiment la forme du moment qui va être déterminante.»