Tour du Qatar – étape 2 – Rik Verbrugghe «Heinrich Haussler est en bonne condition»

09 février 2015

IAM Cycling

Tour of Qatar 2015

La deuxième étape du Tour du Qatar a donné lieu à une sacrée partie de manivelles. Si Alexander Kristoff (Katusha) s’est imposé dans un sprint réunissant 15 hommes dont Heinrich Haussler, bon 6e, le reste du peloton a galéré avant de rejoindre Al Khor Corniche. Déjà présent la veille, le vent est venu encore une fois s’inviter. Soufflant favorablement, il a permis de rouler à grande vitesse (54 km/h de moyenne pour les deux premières heures de course) et surtout de provoquer au fil des kilomètres des bordures.

Tour of Qatar 2015

Présent aux côtés du directeur sportif de IAM Cycling, Eddy Seigneur, le manager sportif Rik Verbrugghe ne s’est pas ennuyé une seconde avant de rallier l’arrivée avec près d’une heure d’avance sur l’horaire le plus optimiste.

«La moyenne de l’étape (48,945 km/h) a suffit à donner une idée de l’ambiance connue dans le peloton. C’est parti à bloc dès le kilomètre 0 avec des bordures qui se sont formées d’emblée. Heinrich Haussler a trouvé le bon peloton de suite et quasi tous les autres étaient dans le second groupe. Après un regroupement, la bataille a repris de plus belle dans les cinquante derniers kilomètres. Et là, Heino était accompagné par Roger Kluge. Pour figurer dans le bon groupe d’une bordure, il faut sans arrêt figurer dans les 15-20 premiers du peloton car si vous êtes éjecté de la file, vous n’avez quasi plus de chances de revenir au contact.»

Tour of Qatar 2015

Venu observer ses coureurs, Rik Verbrugghe s’est révélé satisfait après les deux premiers jours.

«Heinrich Haussler est en bonne condition. Il ne lui a pas manqué grand chose lors de ces étapes pour signer un podium. Et il peut espérer encore grappiller des places au général en prenant des bonifications dans les dernières étapes. Il ne va pas perdre beaucoup de temps dans le chrono de mardi par rapport à ses adversaires directs. Je suis content du travail effectué par les autres. J’ai vu un bon collectif et c’est rassurant en vue des classiques même si Sylvain Chavanel n’est pas avec nous. Le Qatar est l’épreuve idéale pour trouver les automatismes si importants dans les courses à venir.»

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