Vuelta al País Vasco – Etape 1 – Jérôme Coppel « J’espère être complètement rétabli pour le chrono samedi »

Le Pays Basque a tenu sa réputation. Des routes très étroites, un parcours vallonné, et des chutes, dont une dans les 200 derniers mètres impliquant un bon nombre de coureurs. Seul le soleil, ô combien rare dans le pays Euskadi, est venu éclairer cette journée aux allures patibulaires. Michael Matthews (Orica GreenEDGE) est venu s’imposer juste devant le champion du monde Michal Kwiatkowski (Etixx – Quick-Step) au terme d’un sprint regroupant une bonne trentaine d’hommes. Pour IAM Cycling, le bilan est nettement plus contrasté. Présent avec les meilleurs lors de la dernière ascension, Sébastien Reichenbach et Jonathan Fumeaux terminent à une poignée de secondes du premier groupe. D’autres comme Jérôme Coppel, qui souffrait d’un état grippal la semaine passée, retrouvent au fur et à mesure des sensations.

A l’heure de tirer les enseignements de cette première journée de course, Jérome Coppel se veut rassurant et plutôt confiant pour la suite. « Les premières journées sur cette course sont souvent compliquées, difficiles à gérer a confirmé le coureur originaire de Haute-Savoie. On ne sait jamais trop où on en est. Nous sommes quelques coureurs à sortir d’une petite grippe, donc les sensations étaient moyennement bonnes. Il fallait aussi qu’on récupère des courses que nous avons faites avant comme le Tour de Catalogne et autres. Mais ceci-dit, nous avons bien couru groupés. Il nous a manqué pas grand chose pour basculer à trois-quatre dans le premier groupe. Sébastien Reichenbach et Jonathan Fumeaux terminent juste après le premier groupe, mais ce qui est sûr c’est que Sébastien avait les jambes pour être avec à l’avant, et c’est ça qu’il faut retenir. Il reste encore cinq étapes pour bien faire. »

« Personnellement, je me suis senti mieux que le semaine dernière, j’ai retrouvé des sensations. J’étais dans un état grippal ces derniers jours, ça n’allait pas du tout. Là je sens que ça va aller dans le bon sens pour la suite, et j’espère être complètement rétabli pour le chrono samedi ».

De son côté, le directeur sportif de la formation professionnelle suisse, Mario Chiesa, a su tirer les leçons de cette journée piège, mais ne souhaite pas s’attarder sur les aspects négatifs. Le DS italien sait qu’il faut aller de l’avant : « On va dire que c’est une journée à oublier. Je pense que les coureurs ont bien travaillé jusque dans la dernière bosse. Nous avions regardé hier le final de la course pour être bien placés aujourd’hui, mais ça ne s’est pas passé comme prévu. Jarlinson Pantano a eu un coup de moins bien, il m’a dit « c’est la mauvaise journée dont je peux être victime de temps en temps », malheureusement c’était ce lundi. Reichenbach était dans le premier groupe, mais il lui a manqué un tout petit truc pour terminer avec les meilleurs. Mais le point positif c’est que tous les coureurs ont fait leur boulot et ont travaillé comme ils doivent le faire. Donc pas d’inquiétude, ça va venir ».