11 septembre 2014
IAM Cycling
Les difficultés nont pas fini déprouver les coureurs du Tour dEspagne. Si Fabio Aru (Astana) est parvenu à signer sa 2e victoire en solitaire en simposant au Monte Castrove devant Christopher Froome, les coureurs de IAM Cycling ont continué de se battre pour participer, dimanche en fin de journée, au contre-la-montre final tracé dans les rues de Saint-Jacques de Compostelle. Une fois de plus cest Vicente Reynes qui sest montré le meilleur terminant au 54e rang à 1357du vainqueur alors que ses coéquipiers ont terminé dans le gruppetto à 2049.
Tout juste sorti de son bain deau glacée afin de rafraîchir ses jambes, Marcel Aregger sest chargé dexpliquer les raisons pour lesquelles lui et ses coéquipiers ont peiné à sillustrer dans les étapes de montagne.
«Nous sommes à la limite tous les jours. Le peloton roule à bloc dès le départ et il en va ainsi même après la formation de léchappée. Nous avons déjà souffert de la chaleur et franchi de nombreux cols. Nos organismes sont fatigués et nous navons plus quun but arriver dimanche au départ du chrono. Ce nest pas pour rien que le gruppetto est composé chaque jour de plus de 80 unités. Je nai jamais vu ça avant même si je suis un néophyte.»
Mario Chiesa, lun des directeurs sportifs de IAM Cycling en compagnie de Rubens Bertogliati, est venu confirmer les dires de son néo-pro.
«Pour la majorité du peloton comme pour nos jeunes gars cest une question de survie. Il y a les meilleurs qui jouent la gagne et les autres intéressés à rentrer dans les délais. Et cest une lutte permanente car ils sont vraiment fatigués. Aujourdhui nous avons bien tenté de prendre léchappée avec Sébastien Hinault mais le peloton ne sen est pas laissé compter roulant durant près de 2 heures à près de 47 km/h de moyenne. Je serai content de voir nos cinq derniers rescapés à Saint-Jacques-de-Compostelle dimanche.»