World Tour première pour Michel Thétaz et ses coureurs

03 mars 2013

IAM Cycling

-Michel_Thetaz_IAMcycling[1]
A 13h37, Marco Bandiera ouvrira les feux de la 71e édition de Paris-Nice.

L’Italien de 28 ans entrera du même coup dans l’histoire d’IAM Cycling. La seule équipe suisse professionnelle au bénéfice d’une licence «Continentale pro» participera pour la première fois à une épreuve possédant le label World Tour.

La vision de Michel Thétaz, fondateur d’IAM (Independent Asset Management SA) en 1995, de remettre la Suisse au cœur du cyclisme international devient donc réalité.

Avec les mots d’ordre «indépendance, passion, engagement», ce passionné de vélo entend bien redorer le blason d’un sport trop souvent montré du doigt de manière aussi injuste qu’arbitraire. Présent à Houilles (Yvelines) aux portes de Paris pour le prologue long de 2,9 km, Michel Thétaz n’a pas voulu rater le compte à rebours propulsant son équipe sur les devants de la scène.

– Michel Thétaz, comment vivez-vous les instants présents ?

– Nous participons à notre première épreuve estampillée du label World Tour. C’est dire qu’il a un mélange d’émotion et d’excitation. Le warm-up s’est bien passé. Lors des premières épreuves, l’équipe a rivalisé avec les meilleures tant physiquement que psychologiquement. Avec le prologue de cette «Course au soleil», c’est l’aboutissement de tout le travail effectué durant ces derniers mois tant par les coureurs que par l’ensemble de l’encadrement. Et nous possédons une belle équipe qui est susceptible de jouer la gagne autant sur une étape que pour le classement général.

– Expliquez-nous les raisons ayant poussé votre société IAM, spécialisée dans la gestion d’actifs pour les caisses de pension, à intégrer le peloton des professionnels?

– Indépendamment du fait que je suis passionné de vélo, le savoir pour une institution financière c’est être là où on ne l’attend pas. J’aimerais appliquer la même recette à notre équipe. Le public veut voir des vedettes et des résultats. Et c’est déjà une consécration, aujourd’hui, d’être mentionné comme l’une des six dernières équipes en lice pour décrocher l’une des trois dernières invitations à participer à la 100e édition du Tour de France.

– Parlez-nous de votre objectif de la saison?

– Nous souhaitons nous illustrer sur différents terrains comme depuis notre première course au GP de La Marseillaise le 27 janvier. Posséder une équipe opportuniste qui sache saisir sa chance comme les gars sont parvenus à le faire en gagnant le Tour Méditerranéen grâce à Thomas Löfkvist. Mais je suis aussi très satisfait de voir que des jeunes néo-professionnels se mettent en évidence. A ce titre, la 26e place de Sébastien Reichenbach, samedi, lors de la Strade Bianche, qui lui vaut de finir devant Cadel Evans en est le meilleur exemple.

Les étapes

Dimanche 3 mars: Prologue à Houilles (2,9 km)

Lundi 4 mars: Saint-Germain-en-Laye – Nemours (195 km)

Mardi 5 mars: Vimory – Cérilly (200,5 km)

Mercredi 6 mars: Châtel-Guyon – Brioude (170,5 km)

Jeudi 7 mars: Brioude – Saint-Valier (199,5 km)

Vendredi 8 mars: Châteauneuf-du-Pape – La Montagne de Lure (176 km)

Samedi 9 mars: Manosque – Nice (220 km)

Dimanche 10 mars: Nice – Col d’Èze, contre-la-montre individuel (9,6 km)


L’équipe

Marco Bandiera (It)

Stefan Denifl (Aut)

Martin Elmiger (S)

Heinrich Haussler (Aus)

Sébastien Hinault (Fr)

Gustav Larsson (Su)

Thomas Löfkvist (Su)

Johann Tschopp (S)

Manager sportif: Serge Beucherie.

Directeurs sportifs: Kjell Carlström, Eddy Seigneur.

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