23 janvier 2020 -IAM, News
Hugues Chevalier, Economist
Selon toute vraisemblance, la croissance économique de la zone euro devrait encore ralentir cette année à 1% environ (contre 1.2% en 2019). La poursuite de la mauvaise performance des exportations, notamment allemandes et dans le secteur automobile, en est la principale cause. En effet, les autres composantes de la demande intérieure contribuent toutes à la croissance du PIB. L’investissement devrait encore accélérer cette année, tiré par des taux d’intérêt qui restent très bas. La consommation des ménages devrait bénéficier de la poursuite du recul du chômage partout en Europe et des mesures fiscales de soutien au pouvoir d’achat, en particulier en France. Enfin, les dépenses publiques devraient encore jouer un facteur positif cette année. La stabilisation, dans un premier temps et, ensuite, le redémarrage des exportations au cours du deuxième semestre devraient permettre à la croissance économique de dépasser le rythme de 1% d’ici la fin de l’année.