Giro d’Italia – Etape 4 – Sylvain Chavanel « J’ai pu m’apercevoir que j’ai encore du pain sur la planche »

12 mai 2015

IAM Cycling

Giro d'Italia 2015

Le Giro d’Italia n’en finit pas de faire des étincelles sous le chaud soleil de la Ligurie. La 4e étape l’a encore prouvé lors de son passage dans le magnifique décor des Cinque Terre. Il n’est pas sûr pourtant que tous les coureurs aient apprécié le paysage compte tenu de la vitesse imposée par la formation Astana et les difficultés rencontrées. Cela n’est pas venu empêcher Davide Formolo (Cannondale-Garmin) de réaliser un joli numéro parvenant à s’imposer en solitaire après avoir passé toute la journée dans l’échappée. De son côté, Simon Clarke (Orica GreenEDGE) a, de son côté, pris le maillot rose à son coéquipier Michael Matthews incapable de suivre le rythme des favoris. Au même titre d’ailleurs que les coureurs de IAM Cycling déposés à la régulière les uns après les autres lors de cette journée exigeante. Meilleur d’entre eux, Sébastien Reichenbach est arrivé dans un groupe de 10 coureurs avec 13’15 » de retard.

Giro d'Italia 2015

Pour sa première participation au Giro, Sylvain Chavanel a trouvé des conditions pour le moins (d)étonnantes. Le multiple champion de France du contre-la-montre est demeuré serein avant la première arrivée jugée au sommet de L’Abetone. «Je ne suis pas déçu. J’ai rarement vu ça lors d’une première semaine d’un grand tour. Il y en a partout tous les jours et devant ils se mettent aussi de belles peignées. Je suis parti par deux fois aujourd’hui mais cela ne l’a pas fait.»

Giro d'Italia 2015

«Alors comme je ne vais quand même pas faire n’importe quoi, je me suis contenté du gruppetto. Si je veux aligner le Giro et le Tour de France, je dois tout même un peu ménager ma monture. Mais j’ai pu m’apercevoir que j’ai encore du pain sur la planche avant de pouvoir montrer quelque chose.»

Directeur sportif en compagnie de Kjell Carlström, Rubens Bertogliati est demeuré une fois de plus juste devant la voiture-balai pour accompagner Matteo Pelucchi dans son chemin de croix. «Nous avons mis en place un dispositif pour permettre à Matteo Pelucchi de survivre à ces premières étapes difficiles. Aleksejs Saramotins est chargé d’aider Matteo à rentrer dans les délais lors de ces journées de moyenne montagne en espérant que la douleur à sa cheville s’estompe. Et ce n’était pas aisé aujourd’hui car il ne fallait pas dépasser le 11% du temps du vainqueur. Nous sommes donc là pour calculer l’écart et encourager les gars. Nous avons aussi trouvé un peu d’aide de la part d’autres équipes intéressées à éviter l’élimination d’un coureur. Cela est venu nous permettre d’arriver dans les temps impartis.»

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