GP E3 – Dries Devenyns «Je fais une course agressive devant mes supporters comme me l’a demandé notre manager sportif Rik Verbrugghe»

Répétition générale du Tour des Flandres programmé le dimanche de Pâques, le GP E3 a fait le bonheur de Geraint Thomas (Sky), vainqueur en solitaire et le malheur de Fabian Cancellara (Trek) tombé sur les pavés et relevé avec deux vertèbres fracturées. Dans cette explication entre les grands du peloton, IAM Cycling est parvenu à montrer longtemps son beau maillot en tête de la course. Echappé de la première heure, Dries Devenyns a même trouvé la force de se retrouver seul en tête l’espace de quelques kilomètres avant d’être repris dans le Quaremont par un trio de choc (Thomas, Stybar, Sagan) et de crever de la roue arrière à 20 km du but. Toujours bien placé, Sylvain Chavanel, de son côté, a gardé le contact avec le groupe des sprinters jouant la 3^e place pour se classer à une honnête 20e place.

Parti avec cinq autres coureurs dans la première échappée après une vingtaine de kilomètres, Dries Devenyns a passé plus de 180 km en tête. A l’heure des explications, le Belge de l’équipe professionnelle suisse s’est montré satisfait. «J’ai fais une course agressive devant mes supporters comme me l’a demandé notre manager sportif Rik Verbrugghe. J’étais dans mon jardin et j’ai reçu beaucoup d’encouragements. Je n’étais pas au mieux en début de saison suite à un virus. Et là j’ai retrouvé de bonnes sensations. Je suis content de ma journée et cela m’a fait beaucoup de bien mentalement. Je suis juste déçu de ne pas avoir terminé avec le groupe jouant la 3^e place mais ma crevaison est intervenue au plus mauvais moment. Reste à confirmer ces bonnes sensations dès dimanche à Gand-Wevelgem.»

Pour Eddy Seigneur, le directeur sportif de IAM Cycling accompagné de Rik Verbrugghe, la bonne nouvelle est effectivement venue de Dries Devenyns. «Dries a trouvé l’ouverture et tenu son rang. Il était toujours en tête dans les bosses et il ne lui a pas manqué grand chose pour accrocher le wagon des Thomas, Stybar, Sagan. Malheureusement, il n’est pas parvenu à donner un coup de main à Sylvain Chavanel dans le final suite à sa crevaison. De son côté, Sylvain a manqué de soutien pour espérer mieux figurer dans un sprint réunissant de grosses pointures.»