Volta a Catalunya – Lionel Marie « Il ne faut pas faire de complexe »

L’ANALYSE

«Il va nous falloir tirer les enseignements de Paris-Nice et Tirreno-Adriatico» explique Lionel Marie. «Nous devons faire preuve de concentration tous les jours. Les grosses écuries y parviennent. Donc nous devons le faire aussi. Il ne faut pas faire de complexe. Cela va nous aider à nous construire pour la victoire. Les objectifs de l’équipe en Espagne sont clairs: un succès d’étape et un top-10 avec Mathias Frank. Nous possédons des hommes comme Jarlinson Pantano ou Jonas Van Genechten qui pourront jouer leur va-tout. Quant à Mathias, il a pu se mettre en route tranquillement sur la Ruta del Sol et Tirreno. La Volta Catalunya fait partie de ses objectifs de début de saison.»

LA PREPARATION

Made by Marcel Wyss. Fuyant les températures souvent exigeantes du canton de Berne, le coureur suisse est parti au Tessin pour y effectuer un stage d’entraînement. «Je suis d’abord allé reconnaître quelques étapes du Giro déclare Wyss. Ensuite, je suis resté au Tessin pour y trouver un climat plus clément qu’à la maison. J’en ai aussi profité pour rouler avec Oliver Zaugg. En ce moment la bise, un vent extrêmement froid, souffle beaucoup chez moi. Et les températures ressenties sont souvent négatives. Avec un temps pareil c’est presque impossible de faire des intervalles ou du travail spécifique à l’entraînement».

LE SOUVENIR

Marcel Wyss n’en est pas à son premier Tour de Catalogne. Et il garde de ses éditions une image incontestable. «Je n’ai aucune bonne impression sur cette course. L’explication: je suis rarement en forme à ce moment de l’année. J’effectue généralement un gros bloc de travail avant cette compétition. Je pense que j’y arrive un peu fatigué. En Catalogne, on retrouve à peu de choses près le même peloton qu’au Tour de France. Ca roule vite tous les jours. Il y a un très gros niveau engagé. Ce qui ne laisse que peu de répit à un coureur qui n’arrive pas au top de sa forme».

LA COMPLICITÉ

Entre Marcel Wyss et Mathias Frank. «Nous sommes très amis » avoue Wyss. « Cela est important sur le vélo, car je travaille pour lui sur les étapes. Mais c’est aussi bénéfique après la course. Il sait qu’il peut me parler, se confier. Cette dimension psychologique est un facteur important dans la condition d’un coureur. »

LE CHIFFRE

1947 – C’est en mètres l’altitude à laquelle sera tracée la ligne d’arrivée de la quatrième étape. «L’élévation est un paramètre à prendre en compte » explique Lionel Marie. «Certains ne s’y adaptent pas. En général, cela ne pose pas de problème à ceux qui ont l’habitude de faire des stages en altitude par exemple. Mais cette journée pourrait jouer des surprises à certains. En espérant qu’il n’y ait pas trop de neige au sommet bien entendu».

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