Eneco Tour – Etape 2 – Thierry Marichal «Ces chutes dans le final nous ont mis un coup au moral mais demain est un autre jour»

La nervosité demeure de mise au sein du peloton de l’Eneco Tour. La deuxième étape tracée autour de Breda a confirmé les dires des coureurs entendus la veille. Ce qui n’est pas venu empêcher André Greipel (Lotto Soudal) de prendre sa revanche par rapport à la veille. Mais cela n’a pas suffi au sprinter allemand pour endosser le maillot rouge réservé au leader. Présent dans l’échappée du jour et bénéficiaire de toutes les bonifications distribuées en cours de parcours, le Néerlandais Jesper Asselman (Team Rompoot Oranje) s’est vu récompenser de son audace et des efforts consentis durant plus de 160 km. De son côté, IAM Cycling a connu des fortunes diverses lors de cette journée promise à son sprinter Jonas Van Genechten. Plusieurs chutes survenues dans un final urbain tortueux sont venues empêcher l’équipe professionnelle suisse de jouer la gagne.

Directeur sportif en compagnie de Rik Verbrugghe, Thierry Marichal a parfaitement résumé la situation à l’heure du bilan. «Le circuit local était assez technique et dangereux. Et pour notre plus grand malheur, nous n’avons pas été épargné par la malchance. Dans l’ultime tour, nos coureurs ont chuté. Ce qui est venu nous privé de bien figurer au classement de l’étape. C’est vraiment une déception car nous avions bien débuté cette épreuve WorldTour grâce à notre collectif. Et nous ne sommes pas parvenus à confirmer dans la 2^e étape. Apparemment sans gravité, ces chutes dans le final nous ont mis un coup au moral mais demain est un autre jour.»

Premier des coureurs de IAM Cycling à goûter au bitume à 7 km de la ligne, Reto Hollenstein n’est pas pour autant prêt à rendre les armes. «Je n’ai rien compris si ce n’est que j’ai perdu le contrôle de mon vélo et chuté sur le bas-côté. Je suis reparti sans attendre mais je n’ai pas réussi à revenir sur le groupe principal et prête main-forte à mes coéquipiers. C’est un peu rageant car nous nous sommes économisés toute la journée afin de jouer la gagne lors du sprint. Mais le cyclisme n’est pas une science exacte. J’ai récolté au coude et au genou droit quelques dermabrasions dans ma cabriole mais ce n’est rien de grave. J’ai gardé toute ma motivation pour remettre l’ouvrage sur le métier demain et lors des jours à venir afin de permettre à IAM Cycling de réussir un Eneco Tour digne de son rang.»