Serge Beucherie, Manager Sportif: «Continuer sur notre lancée»

IAM Cycling poursuit son petit bonhomme de chemin au sein du peloton des professionnels.

Les réponses négatives quant à une participation aux Tour de France et d’Espagne n’ont pas freiné les ardeurs des coureurs et de la direction sportive.

Arrivée sur la scène internationale au 1^er janvier 2013 avec le  statut de continentale pro, la formation suisse, fondée par Michel Thétaz, CEO de IAM SA (IAM Investment Funds) a réussi un remarquable Tour de Romandie.

Matthias Brändle s’est payé le luxe de gagner le classement par points et le prix de super-combatif en prenant part à toutes les échappées de la semaine. Marcel Wyss a terminé 10^e du classement général et IAM Cycling s’est hissée au 4^e rang du classement par équipes.

Un même classement que la formation a gagné lors de sa participation au Quatre Jours de Dunkerque. Tout en peaufinant la suite de la saison 2013 et même déjà le millésime 2014, Serge Beucherie, le manager sportif, a insisté sur les résultats pour le moins encourageants obtenus depuis la fin des classiques.

Serge Beucherie, les Quatre Jours de Dunkerque ne vous laissent-ils pas un petit goût d’inachevé?

En aucun cas, je trouve même que nous avons bien réussi cette course par étapes. Compte tenu de la rentrée des coureurs ayant participé aux classiques flandriennes, le bilan est tout sauf négatif. Je vous rappelle que nous avons gagné le classement par équipes. Cela prouve tout de même que nous ne nous sommes pas restés inactifs. Et dans le même temps, nous nous sommes mis en évidence sur le Tour de Berne avec la victoire de Marcel Wyss devant Sébastien Reichenbach, Rémi Cusin et Matthias Brändle. J’espère que nous allons continuer sur notre lancée.

Pour quelles raisons prévoyez-vous un stage en altitude la semaine prochaine?

Tout le monde ne peut pas courir au Tour de Norvège. Et comme nous ne sommes pas invités sur le Tour de Picardie, nous avons planifié ce camp d’entraînement. Nous ne souhaitons pas laisser les gars à la maison. Cela permettra aux coureurs de préparer le prochain Tour de Bavière (22-26 mai) dans les meilleures conditions. Là-bas, comme en Norvège, nous partons à la recherche d’un résultat. 

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